Le deuil ou la courbe de changement, qui ne l’a pas vécu un jour ou l’autre ? Tous les sujets peuvent être appliqués, la perte d’un proche, une brouille ou un éloignement avec un.e ami.e ou un parent, un changement ou une transition professionnelle, voir la perspective de la retraite !

Par exemple la transition professionnelle à cinquante ans. Prenons le changement radical d’orientation. A commencer par le choix délibéré de quitter un environnement peu favorable à l’épanouissement au sein d’une entreprise et suivi d’une période de chômage de deux ans. Recevoir un nombre incalculable de lettres négatives. Se remettre plusieurs fois en question de ce que l’on peut mettre dans un CV au grès des personnes rencontrées. De plus, être sagement à disposition de potentiels employeurs. Soyons objectif, la situation nous amène à un épuisement moral indéniable accompagnée d’une réelle solitude. Oui, on se sent seul… bien que nous soyons beaucoup à vivre cela, hélas ! Les vieux et leurs compétences sont laissés sur le bord de la route.

Du côté privé, le.a conjoint.e est là, fidèle et plein de gentillesse soulignons-le, c’est notre havre de paix. Parmi les amis bienveillants, nous avons aussi ceux, qui par maladresse, ne nous présentent plus aux autres que par le statut du conjoint.e, car ils ne savent plus où nous « caser » pour ne pas nous blesser plus encore que nous ne le sommes déjà. Rappelons-le, nous sommes en marge de la société. Il y a ce moment tant attendu par ces derniers, de notre passage à la personne qu’ils ont connus auparavant, quand nous étions souriants, joyeux et leurs changeant les idées. Eh bien non, il n’est pas facile de vivre son deuil tranquillement, on se sent jugé, car notre deuil ne va pas assez vite pour les autres.
Ce moment creux d’activité, c’est aussi vivre et réaliser que la société, professionnellement parlant, nous utilise pour dépanner à la va vite une situation qu’ils n’ont pas su gérer, soit dans le privé ou l’administration. Au milieu de tout cela, nos parents nous ont demandés d’être parfait, visiblement la demande continue par les générations suivantes on dirait ! Un doux mélange :entre le marteau et l’enclume, une impression d’être fini et on nous demande de travailler jusqu’à la retraite !
La plupart des plus jeunes, eux, nous regardent et ne veulent rien savoir de la cinquantaine : Ceci ne nous concerne pas, c’est loin, c’est pour plus tard ! Seulement, ils y arriveront un jour et plus vite qu’ils ne le pensent !

Disons-le, la transition ou plus communément nommé : la période de tristesse de la courbe du deuil, est parfois la plus longue jusqu’à l’acceptation, puis enfin pouvoir passer à autre chose.

Rebondir à cinquante ans ? Oui, c’est possible, en se faisant aider, c’est le mieux, car à cet âge, nous sommes riches d’expériences, de savoir-être et de savoir-faire ! Etre accompagné pour aller chercher toutes nos ressources si bien enfouies, autant s’y mettre à deux ! Mettons toutes les chances de notre côté !
Un investissement pour soi qui en vaut la peine, non ?
Un.e expert.e saura nous accompagner afin de mettre en lumière nos compétences et qualités personnelles afin de remettre le pied à l’étrier… Et contribuer ainsi à la société, nos dernières années professionnelles.

L'équipe Bloom&Be
CK-avril 2024